
L’immigration irrégulière de l’Afrique Sahélo-Saharienne vers et à travers l’Algérie
Samir GATT, Maitre de conférences université de Mohammed khidher Biskra (Algérie)
مقال نشر في مجلة جيل الدراسات السياسية والعلاقات الدولية العدد 14 الصفحة 133.
ملخصتزايدت الهجرة غير النظامية من افريقيا الساحل والصحراء بشكل كبير نحو وعبر الجزائر في غضون السنوات الأخيرة. سواء للاستقرار فيها أو لاتخاذها كممر للوصول إلى الجنة الموعودة (أوروبا). هذا الوضع جعل الجزائر تعاني مشاكل في الحالتين؛ فكونها منطقة استقرار شكل لها أزمات أمنية وإنسانية، ومن جهة أخرى فالجزائر كمنطقة عبور للمهاجرين غير النظاميين لأوروبا جعل الأخيرة تعتمد على الجزائر بشكل كبير في المساهمة في الحد من تدفق المهاجرين والذي يدعوه البعض بالمناولة الأمنية. وبغرض التقليل من الانعكاسات السلبية لهذه الظاهرة تبنت الجزائر اجراءات تشريعية وأمنية، وهو ما سنحاول تحليله في هذه المقالة.
Résumé
L’immigration irrégulière depuis la bonde sahélo-saharienne vers et à travers l’Algérie connait une forte croissance durant ces dernière années. Que ce soit pour la stabilisation ou bien pour l’adoptée comme passerelle pour parvenir à l’eldorado (l’Europe). Cette situation rend l’Algérie souffre dans les deux cas, d’un coté, et en tant qu’un pays de stabilisation, a la constitué des crises sécuritaires et humanitaires. D’un autre coté, l’Algérie en tant qu’un pays de transit aux immigrants irréguliers vers l’Europe, rend la dernière grandement compté sur l’Algérie dans la contribution à mètre fin au flux migratoire, ca ce que certain l’appel « sous-traitance sécuritaire». Et à pour but de minimiser les conséquences négatives à ce phénomène, l’Algérie, adoptait des mesures juridiques et sécuritaires. Et ca ce que cet article essaye d’analyser.
Introduction
L’Algérie connait au fil de ces dernières années, un flux migratoire de façon irrégulière de son voisinage africain et surtout de la bonde sahelo-saharienne. Et cela, remonte à plusieurs raisons ; relatives essentiellement aux crises multidimensionnelle ; économiques sécuritaires politique voire écologique que cette région vivre depuis longtemps ;. Cette nouvelle phénomène, et malgré les statistique souvent contradictoire à propos de son vrais volume, elle créer pour l’Algérie des sérieuses dilemmes politiques diplomatiques sécuritaires et humanitaires.
On peut analyser ces dilemmes en deux niveaux, 1) un niveau régionale ; notamment à ce qui concerne à la relation avec l’Europe. Puisqu’il y a qui considère que l’Algérie a transformée à un gendarme avancé à la main de l’Europe en Afrique du nord. Cette situation, est qualifiée par certains observateurs comme « une sous-traitance sécuritaire ». Alors que l’Algérie en tant qu’un pays de transite pour une grande proportion de ces immigrants, a pris des mesures au profit (selon des plusieurs analyses) de la sécurité Européenne. Et cela, évidemment afin de la négocier en d’autres dossiers, notamment la question de la démocratisation et les droits de l’homme. 2) Au niveau locale ; et après la diffusion d’un discours médiatique et politique (parfois formel) intimidant en Algérie, à propos de la croissance de cette phénomène, notamment que la plus part de ces immigrants se préfèrent de stabiliser en Algérie, après avoir se resserre L’étau sur l’immigration clandestine en Europe, et l’implication de certains d’entre eux dans les réseaux du crime organisé, et leurs perturbation à la composition démographique, sociétale voire culturelle algérienne, surtout dans les villes du sud (Tamanrasset précisément).
Afin de mettre fin à ce grave phénomène, Ou, au moins de minimiser de ses risques, l’Algérie a adoptée des nouvelles procédures sécuritaires et juridiques, on essayera d’analyser à quelle mesure elles peuvent de répondre aux menaces de ce phénomène, et ainsi, leurs coutes matérielles et humanitaires notamment d’après avoir rencontré des critiques. A la suite que l’Algérie a suivi des pays européens qui ont criminalisé l’immigration clandestine.
Raisons de l’immigration irrégulière africaine vers l’Algérie
Comme on a mentionné au-dessus, l’immigration clandestine de l’Afrique sub-saharienne et précisément du sahel, a terriblement augmenté. Les études statistiques registres que ses nombres estimés à 24000 immigrants. L’écrasante majorité se concentre dans les villes de sud, surtout à Tamanrasset, qui contient environ 10000. Puis le centre et l’ouest du pays, tandis que ses nombre est diminuent dans l’est ([1]). (Voir le tableau 01)
Proportion de l’immigration irrégulière de l’Afrique sahélo-saharienne en Algérie et ces distributions selon les régions.
La region | Les nombres | Le pourcentage |
Le centre | 2500 | 11,63% |
L’ouest | 4100 | 19,07% |
Le sud | 13900 | 64,65% |
L’est | 1000 | 04,65% |
Total | 21500 | 100% |
Source: Nacer-Eddine Hamouda. La migration irrégulière vers et à travers l’Algérie…
Au travers ce tableau, il est clair que la plus part d’immigrants africains préfèrent de stabiliser dans les villes sud de la patrie, et ca remonte essentiellement à l’approchement géographique, et la similarité de la composition sociale, et le type de vie, et particulièrement les touarègues du Mali et du Niger. Le raison peut remonte aussi à la similarité de la couleur de peau, où, on trouve aussi que la population de sud algérien sont également noirs en générale. Où sera difficile de les distinguent et les arrêtent sans parler de leurs expulsion. Quoi qu’il en soit, plus de moitié de ces immigrants (57,8%) considèrent l’Algérie comme un pays de stabilisation, tandis que le reste (42,2) le voit autant qu’un pays de transit en direction de l’Europe.
On note à travers le tableau aussi, que la grande proportion des immigrants irréguliers était du Niger (52%) en premier plans. Puis et de façon plus moins du mali (10%). Cela, étant ces deux pays qu’étaient parmi les états les plus détruisent durant les dernières décennies, puisqu’ils rencontrent des graves crises. Outre de la pauvreté que les peuples de cette région vivre, le chômage, et le manque de quelconque horizons économiques.. Cependant, Ces états connait des néfastes vagues de sécheresse qui carrément ravager leurs type de vie qui base essentiellement sur le pâturage et l’élevage. Par ailleurs, il y a des raisons sécuritaires puisque, ces deux états ont vécu nombre de guerres ethniques entre les touarègues et leurs gouvernements centrales, ou, les derniers ont lancé des campagnes de suppression et persécution contre les touarègues, ce qu’a poussé plusieurs nombres d’entre eux à quitter leurs pays d’origine et de refugier en Algérie.
Généralement, on peut classifier les raisons d’immigration irrégulière de l’Afrique vers l’Algérie en trois raisons principales. La première concerne à la situation des immigrants dans leurs pays d’origine, la deuxième relative au redressions de la situation économique et sécuritaires en Algérie, et la dernière liée aux nouvelles mesures européenne vis-à-vis de l’immigration clandestines.
Dans une étude menée par le chercheur nacer-eddine hammouda, en faveur du centre (CARIM), il avait démontré que les réels raisons derrière l’immigration africaine vers l’Algérie sont plus économiques et sociale que politiques et sécuritaire (comme on le croyait). Alors, l’échantillon qu’il avait choisi pour cette étude, prouve qu’une 73% parmi eux ont admis que le raison de cette immigration est économique, concernant essentiellement au manque quasi-total des rentes monétaires dans leurs pays d’origines, qui ne suffit plus pour soutenir leurs familles. En suite, le chômage et la fermeture de quelconque horizon économique 43,1% des cas étudié. Tandis que, les raison sécuritaires et politiques ont venu marginale, alors, la terrible situation dans la région sahelo-saharienne était une motivation juste pour 2% à immigrer vers l’Algérie ([2]). Selon l’étude toujours. (Voir le tableau 2)
Raisons de l’immigration |
Source: Nacer-Eddine Hamouda. Op.cit.
Il y a d’autres raison relatives à l’Algérie, il s’agit, de l’amélioration de la situation sécuritaires et économiques, qui crée une opportunité pour les immigrants africains à travailler dans le marché algérien. En vertu de la réticence des algériens à travailler dans des domaines comme les travaux publics, la structure, et l’agriculture. Malgré le chômage qui est diffusé aux rangs des jeunes. Le troisième facteur qui motivait les immigrants africain à choisir l’Algérie comme pays de stabilisation, et c’est le facteur décisif (comme nous croyons), est la total fermeture des frontières européenne face à la migration clandestine africaine. Et la criminaliser notamment avec la crise économique, qui engendrait à son tour une crise de travaille en Europe.
L’immigration africaine vers l’Europe (l’Algérie comme pays de transit): la sous-traitance sécuritaire
Les statistiques indiquent que presque la moitie (42%) des immigrants irréguliers de la bonde sahelo-saharienne considèrent l’Algérie en tant qu’un pays de transit vers la rive nord de la méditerrané. Afin de réaliser leur rêves, à savoir, l’arrivée en l’Europe (eldorado), le voyage, de ces immigrants serait pleine de risque, ou, ils passent par plusieurs étapes; ils résident au début dans les villes locales, cela, à pour but de travailler et d’obtenir une montant d’argent qui soit suffisante à terminer le voyage. Les régions les plus préféré pour ces immigrants à se reposer sont; Cameroun, Mauritanie, Lybie, et l’Algérie. Après avoir atteint à la ville « Agadez » au Niger, ils prennent deux voies: les uns préfèrent la voie des oasis dans le nord-est de la Lybie, tandis que, la destination des autres c’est la vaste ville de Tamanrasset. Surtout la zone de « tenzawatin ». Et ainsi, ils se dirigent vers les zones côtières locales de l’Algérie. Toutefois, il y a qui continuent leur voie en direction du Maroc puis vers l’Espagne. Les autres (et grâce à la bonne surveillance dans l’ouest algérien) ils deviennent concentrent de plus en plus sur les cotes du nord et de l’est pour l’immigration à Sicile l’italienne.([3])
En effet, cela a coïncidé avec une nouvelle orientation européenne à construire une politique commune pour l’immigration. Afin de maitre fin à ce phénomène et la lutter. Cette politique avait cristallisé après l’échec des politiques précédentes, a cause de trois facteurs ; 1) les politiques de fermeture les frontière mené par l’union européenne depuis 1974, a été échoué, alors le flux migratoire ne cessait plus. 2) les pays européens étaient conscients à leur déficit de rencontrer ce phénomène chacun séparément. 3) la demande d’asile politique a fortement augmenté.([4])
Quoiqu’il en soit, la nouvelle politique européenne de l’immigration (était plus rigoureuse), au travers le traité d’Amsterdam, qui a connu un élargissement à travers l’accord de Tampere en octobre 1999. Cette politique, est basée sur deux piliers fondamentaux. Premièrement ; crée d’un espace unifier, sécuritaire et magistrale entre les pays de l’union europeénne. Cet accord a mis en vigueur par le conseil européen. Deuxièmement; l’autre pilier à cette politique c’est le partenariat avec les pays d’origines, à savoir ; les pays maghrébins et sahelo-sahariens, en tant que pays exportateurs d’immigration irrégulière et d’une zone de transit.
En effet, on peut révéler la perception européenne au problème de l’immigration au travers les docume
nts fondamentaux. Commençant au document de la stratégie européenne à la sécurité « une Europe sure dans un monde meilleurs ».([5]) Qu’a évoqué à la nécessité de la collaboration avec les voisins afin de rencontrer les défis communs y compris l’immigration irrégulière. Outre, l’accord d’Amsterdam adopté au mois de mais de l’année 1999, par ailleurs, il y a le document final au conseil européen, tenu à tempéré de la même année. Ce sont les documents qui ont mis en place le premier noyau à une politique commune dans un domaine qui est communément parmi les domaines nationaux. Qui confirme que le traitement de l’immigration irrégulière doit mener dans le cadre de la coordination avec le pays d’origine. Malgré que ces documents ont confirmé à un traitement socio-économique à la question de l’immigration, à assurer les droits des immigrants et leur dignité, toutefois, l’Europe avait changé sa strategie plus tard. Ou elle est devenue plus penché à régler le phénomène avec les instruments sécuritaires ([6]), après avoir la sécurisé et cela, en la reliant à un éventail de menaces (terrorisme, crime organisé..)
L’Europe, et afin de minimiser les flux migratoire africaine elle a été obligé de faire un partenariat avec l’Algérie (en tant qu’un pays de transit). Certains, appellent ce partenariat euro-algérien en matière d’immigration « la sous-traitance sécuritaire ». Ce politique évidement ne concerne pas uniquement l’Algérie, mais aussi tous les pays maghrébins. Ou, l’union européenne avait fait sur les territoires des pays maghrébins ce qu’on appel « centres de rétention » pour pas mal nombres d’immigrants irréguliers venants le la bonde sahelo-saharienne. Avant ca, L’union européenne avait été signée des accords avec les pays de voisinage magrébin y compris l’Algérie s’appelé « accords d’acceptation de retour ».([7]) En vertu de ces accords, chaque pays membre de l’union européenne peut d’expulser quelconque n’import quel étranger se trouve de façon illégale sur leurs sols vers son pays d’origine, ou bien vers le dernier pays que l’avait traversé. L’Europe a adopté une autre politique qui s’appel FRONTEX, à savoir, protéger les frontières du continent européenne et fonder des centres spéciale pour retourner les immigrants vers leurs pays d’origines.([8])
En revanche, l’Algérie à son tour a adopté des nouvelles lois qui criminalisent l’immigration comme elle avait serré les sanctions sur les « auteurs ». Malgré que les autorités algériennes confirment toujours que ces lois et mesures au profit de l’Algérie. Tandis qu’il y a qui a opposé ces procédures, puisqu’il la voit comme un service gratuit au profit de la sécurité européenne. Et ce rend de l’Algérie un gendarme européen dans la méditerranée occidental. La sous-traitance mené par l’Algérie en matière de la lutte contre l’immigration irrégulière, ne reflète plus un intérêt croisé entre l’Algérie et l’Europe, parce que l’opération essentiellement est en service de l’union européenne. Tout cela, approuve que l’Algérie importe le model européen dans la matière, d’une manière qui rendre l’arsenal juridique algérienne identique à son homologue européenne.([9])
Ainsi, l’Algérie, tombait dans un double dilemme ; d’un coté elle exerce ce qu’il a critiqué pour l’Europe précédemment. Alors, les discours formels algériens considèrent habituellement que l’Europe assume la grande partie de la responsabilité de l’immigration, sous le prétexte qu’elle ne contribue suffisamment pas à développer ses voisins. L’Algérie accuse l’Europe aussi, qu’elle traite un problème socio-économique avec des outils sécuritaires.. Toutefois, elle marche aujourd’hui sur les mêmes traces. Ou elle adopte la même approche sécuritaire d’avoir promulgué des législations serrés, et d’avoir consolidé et reformer les dispositifs de sécurité (gendarmerie, police, gardes côtières..). D’un autre coté, l’Algérie et dans cette position, mettre en place ses voisins africains en jeu; alors, comment est ce que elle peut construire des relations collaboratrices et sérieuses avec les pays africains, tandis qu’elle vise les immigrants africains et les criminaliser. Ainsi, on registre que l’Algérie avait préféré la dimension européenne au dépend de sa profondeur africaine.([10])
Mais, la question qui se pose avec insistance là, c’est pourquoi l’Algérie accepte-elle de jouer ce rôle ? On peut comprendre la collaboration et la coordination algero-européen en matière d’immigration, dans le contexte de tentation du système algérien à éviter les pressions européennes à propos de la démocratisation et l’ouverture politique. Malheureusement, elle à réussie en quelque sort. Par exemple, les questions du droit de l’homme et la transition démocratique ont éliminés de l’agenda de tous les sommets de groupe 5+5. Autrement-dit, la lutte contre l’immigration (première obsession sécuritaire de l’Europe) contre le silence concernant les droits de l’homme et la démocratie. Et les européens sont conscients à ce problème, surtout après le 11 septembre, ou ils ont obligés de collaborer avec les régimes arabes en matière de la lutte contre le terrorisme et l’immigration clandestine, cela, ce que va affaiblir de leurs pressions exerçant sur les régimes arabes ([11])..
L’immigration africaine irrégulière: l’Algérie autant qu’un pays de stabilisation et le discourt de sécurisation.
L’autre problématique que soulevé par l’immigration irrégulière africaine vers l’Algérie, c’est la sécurisation de ce sujet. Et le transformer comme une menace pour l’Algérie, durant ces dernières années. Au travers le discourt politique médiatique et même académique parfois. Ou les responsables politiques et militaires algériens communément mettre en garde de cette « menace ». L’ex ministre de l’intérieure Youreddine yazid zerhouni, a déclaré: « il est convient pour nous de criminaliser l’immigration clandestine, puisqu’elle une porte ouverte à tous risques inattendu surtout, le terrorisme, le trafique de drogue et le crime organisé transnationale.. Donc, l’adaptation de notre arsenal juridique avec les nouvelles donné sécuritaires est incontournable. ».([12])
La logique de sécuriser l’immigration irrégulière africaine vers l’Algérie, basé sur deux fondements essentiels. Le premier ; étant que la grande croissance de ce phénomène peut perturber la composition socio-culturelle algérienne. Et pour nous n’exagérons pas, il doit confirmer que la ville de Tamanrasset qui soufre exclusivement de ce problème. Le deuxième fondement ; déclenche d’une réalité que plusieurs de ces immigrants s’impliquent dans des réseaux du crime organisé qui est actif en Algérie. Et qui touche gravement sa sécurité nationale.
Comme on a vu, la ville de Tamanrasset seul accueil la moitié de ces immigrants, La considérable croissance des nombres de ces derniers, commençait de s’inquiéter la population de cette ville. Ces inquiétudes remonte à deux considérations ; 1) la rivalité de ces immigrants aux autochtones, dans le domaine de travailles. Sachant que l’immigrant africain satisfait d’un modeste salaire, comparaison à ce que le travailleur algérien demande, Comme il accepte également de travailler sans assurance. Cette rivalité manifeste clairement dans plusieurs domaines dont, les travaux, la construction et les artisanat.. 2) l’autre source de l’inquiétude sociale ; c’est les revendications de ces immigrants à obtenir la nationalité algérienne, (les touarègues des pays voisins en particulier.) Ceux qui stabilisaient en Algérie depuis longtemps. En vertu, da la difficulté de distinguer entre eux et les touarègues algérien.
Le nouveau discours de la sécurisation concernant la menace de l’immigration africaine irrégulière vers l’Algérie, est issu de l’orientation de certain de ces immigrants vers le crime organisé –susmentionné-, à tout genre ; drogue, prostitution, et les catastrophes qu’ils se découlent sur la sécurité sanitaire. A cause de l’éclosion des maladies comme le SIDA, qui connait une diffusion dans la ville de Tamanrasset, au fil de ces dernières années ([13]).
La politique algérienne à lutter contre l’immigration irrégulière
Le discours formel
Au niveau du discours formel et comme l’universitaire algérien Hocine Abdellaoui observe, il y a une duplication du discours, alors qu’il distingue entre les immigrants algériens à l’étranger, qui s’utilise avec eux des termes différentes comme « la communauté nationale à l’étranger », ou, « la communauté algérienne à l’étranger » ou bien « les algériens non-résident ». Il s’utilise en même temps le terme d’immigration clandestine pour identifier les immigrants africains en Algérie.
Le discours formel algérien quant à ce sujet semble également assez dur ; puisqu’il appel à la nécessiter de faire face à ce défi. Qui, constitue une menace à la sécurité algérienne. Comme elle confirme qu’avait adopté une approche globale, et elle refuse de recourir exclusivement aux solutions sécuritaires. Tandis qu’elle donne la priorité aux aides au développement pour les pays expéditeurs. D’un autre coté l’Algérie, confirme que ce développement ne viendra jamais sans la collaboration avec les différent parties internationaux, que ce soit régionaux ou mondiaux. Et ca c’est pourquoi l’Algérie n’a participé pas lors de la réunion du rabat sur ‘l’immigration et le développement », sous le prétexte que cette réunion n’élargisse pas la réunion tenu à Alger à inclure l’union africaine. Qui avait donné une carte de route sur la question entre l’Afrique et l’union européenne ([14]). On peut lire la position algérienne aussi d’un autre angle, alors, l’Algérie tente toujours à casser l’initiative marocaine dans l’espace africaine. Cela, dans le cadre du jeu d’isolation mené à la fois par Alger et Rabat.
Les mécanismes juridiques: criminalisation de l’immigration
L’immigration clandestine y compris l’immigration irrégulière est devenue un crime conformément au droit pénal modéré le 31 aout 2008. Qui rendre l’immigrant clandestin vulnérable à l’emprisonnement pour six mois entiers. Ou, il rencontre un jugement. Toutefois, la sanction serait plus serrée quant à ceux qui impliquaient au trafic illicite aux êtres humains, ou, ceux qui aident les réseaux d’immigration, alors, dans ce cas là la sanction atteint à dix ans ([15]).
La criminalisation de l’immigration clandestine considère comme l’un des changements de la position algérien concernant cette affaire. Alors, l’Algérie a suivie les traces de l’Europe qui a adoptée cette procédure depuis longtemps. Les décideurs algériens ont justifiés cette orientation étant au profit le l’Algérie. Cela, après ce que l’immigration devenue constitue d’une menace sur la sécurité algérienne. Cette procédure (criminalisation de l’immigration) rencontrait plusieurs critiques. Alors, au lieu de résoudre le problème de les racines, à savoir, diagnostiquer les raisons, on la trouve qu’elle traite les conséquences. Autrement-dit, cette loi considère l’immigrant un criminel qui mérite la sanction, plus qu’une victime.
Les mesures sécuritaires.
A coté de ces procédures juridiques, l’Algérie, a adopté des mesures sécuritaires, ou, elle avait consolidé ses efforts afin de serrée le contrôle sur les frontières, et de surveiller les activités transfrontalières. Dans ce cadre, l’Algérie, a dédié un énorme montant atteint à 3 milliards de dollar, afin de moderniser son dispositif de contrôle et sa sécurité électronique. Cependant, elle a demandée des hélicoptères pour la surveillance maritime dans le nord et les zone de sud, afin de contrôler les vagues de l’immigration irrégulière à travers les frontières. Et pour mieux utilisation de ces modernes instruments pour contrôler les frontières, l’Algérie, a fait des efforts considérables pour former et élaborer les responsables. Alors, elle a formé des troupes de sécurité, son tache principale est de contrôler l’immigration irrégulière. Et dans ce cadre, l’Algérie a crée également un office pour la lutte et gérer cette immigration. Cet office de son tour, a crée 11 brigades régionales dans chaque wilaya qui connait ce phénomène, Tlemcen, Tamanrasset, Ourgla([16])..
En plus de tout cela, l’Algérie a introduit des nouveaux dispositifs sécuritaires.
Groupe de garde-frontières
C’est un groupe Affilié aux unités de l’armé national algérien, il s’occupe le long de la frontière, il inclure la garde permanente grâce à l’existence des unités pieds et autres mobiles. Chargé à éradiquer et à échouer toutes les tentatives ou l’entrer des terroristes et des immigrants clandestins. Groupe de garde-frontières, avait pu déjà d’arrêter des centaines des personne de déférente nationalité accusant de l’immigration clandestine.
Garde côtières
C’est un service affilié au ministère de la défense nationale, chargé essentiellement à garder les cotes algériennes et la sécuriser de tous genre de contrebande maritime. Ou, il fait des interventions afin d’échouer toutes tentatives de contrebande à travers la mer, et s’assure la garde des navires étranger. Et grâce à la vigilance et l’efficience pendant l’intervention, la pénétration des cotes algériennes est devient très difficile.
Services de la police de frontière
La police de frontière a un rôle très important dans la surveillance des frontières terrestres maritimes et aériennes. Représenté dans les procédures administratives et juridiques organisant à l’entrer et la sortir des personnes et les propriétés à travers les frontières.([17])
Conclusion
De ce qui précède, on conclu que le voisinage africaine de l’Algérie, est devenu traduisant à des grave phénomènes sécuritaire, le plus important c’est l’immigration irrégulière. Cela, à cause de la pauvreté au premier plan, qui alimente tous ces phénomènes. Outre, le manque de certain horizon économique et sociale, et la faible rente. Et cela, Contrairement à ce qu’il croyait autrefois que les raisons politico-sécuritaires sont les motifs à l’immigration africaine. La preuve c’est que les plus grand vagues d’immigration irrégulière de la bonde sahelo-saharienne vers l’Algérie, était entre 1993-1994, et sont les années que dans lesquelles l’Algérie a vécu des périodes d’instabilité de d’insécurité. Il semble clairement que le pour vivre plus important que la sécurité.
La sous-traitance que l’Algérie s’exerce avec l’Europe, indique à plusieurs choses. 1) l’approche européenne (et occidentale en générale) vis-à-vis de la démocratie et les droits de l’homme est une approche nettement pragmatique, n’a rien avoir avec le discours normative que l’Europe s’en vante. 2) l’Europe remplaçait ses inquiétudes démocratiques qui deviennent marginales au profit les priorités sécuritaires. Surtout après le 11 septembre. Et ca, ce que le régime algérien l’investir, par la pression sur l’Europe dans d’autres questions lié essentiellement à l’ouverture politique et la libéralisation économique.
Les mesures juridiques (criminalisation de l’immigration), et le serrage des procédures sécuritaires (les centres de détention) confirment que l’Algérie a tournée le dos face à son voisinage africain, ainsi, elle préférait la dimension méditerranéenne, pour traiter ce phénomène, cela, est incompatible avec à ce qu’exige à la fois les considérations du voisinage et les intérêts réciproques.
([1]) Nacer-Eddine Hammouda. « la migrations irréguliére vers et à travers l’algerie. » European university institute, (CARIM) consortium euro-méditerranéen pour la recherche appliqué sur les migrations internationales, 2008.
([2]) Nacer-Eddine Hammouda. Op. cit.
([3]) Drif Chaker. La dimension sécuritaire algérienne dans la région du sahel et Sahara. Thèse de magistère, en sciences politiques et relations internationales, université de Batna, 2010.
([4]) Bechara Kheder. L’Europe pour la méditerranée: de la conférence de Barcelone au sommet de paris (1995-2008). Traduit par: Sulaiman erayachi. (Centre d’études de l’unité arabe, Bierut, 2010) p 103. (En arabe)
([5]) Stratégie européenne de sécurité. « Une Europe sure dans un monde meilleure ». Bruxelles, 12 Décembre, 2003.
([6]) Ahmed Idris. « L’immigration dans les relations euro-maghrébines », centre d’études méditerranéennes et et internationales, groupe des experts maghrébins, N° 3,
([8]) Mhand berkouk. « Les nouvelles problématiques sécuritaires dans la méditerranée. »
http :llwww.politics-ar.comlarlindex.phplpermalinkl3044.html
([9]) Abdennour benantar. « Les politiques maghrébines à lutter l’immigration clandestine: criminalisation et sécurisation ». Centre d’études méditerranéennes et internationales. Groupe des experts maghrébins. N° 03.
([11]) Abdennour benantar. La dimension méditerranéenne à la sécurité algérienne. L’imprimerie moderne, Alger, 2005. Pp 159-161.
([12]) Hocine Abdellaoui, « les dimensions Socio-politiques de la politique algérienne de lutte contre l’immigration irrégulière. » European university Institute, (CARIM) consortium Euro-méditerranéen pour la recherche appliquée sur les migrations internationales, 2008, p 08.
([13]) E-chourouk Quotidien. 23/07/2012.
([14]) Hocine Abdellaoui. Op.cit
([15]) Lakhdhar Omar el-dehimi. Etude sur l’immigration clandestine en Algérie. Forum sur: les expériences arabes en luttant l’immigration clandestine, université arabe de Naïf pour les sciences sécuritaires. Le royaume arabe saoudite, 08 février 2010. P 17.