
Empreintes psychoaffectives du mythe de Jonas dans N’Zid
de Malika MOKEDDEM
Dr Faid Salah, HDR en Langue et Littérature Française
Université Mohamed Boudiaf de M’Sila – Algérie
مقال نشر في مجلة جيل الدراسات الادبية والفكرية العدد 34 الصفحة 131.
Résumé
Un récit fondateur… Si comme telle est la considération que l’on prodiguait au mythe en littérature, comme telle aussi, cette considération faisait jaillir un imaginaire s’alimentant intarissablement du fabuleux et de l’idéal humains. Non que son analyse soit pour le peu moins exhaustive, les dissections autour du mythe impliquent que l’on s’interroge sur sa forme, ses noyaux constitutifs, voire même ses rudiments les plus raffinés ; et qu’à l’instar de la visée épistémique la plus exacte, l’on remonte vers ses premières origines, vers son archétype. Dans le roman N’zid de Malika Mokeddem, on peut voir une manière, comme bien d’autres manières, permettant de rapprocher au lecteur une facette du mythe de Jonas.
Mots-clés : – mythe, – littérature, – archétype, – Jonas, – psychique, affectif.
ملخص
قِصّة مُؤَسِّسة… لوْ كانَ مثلاً هذا الاعْتِبار الذّي أُغْدِقتْ بهِ الأسْطورة في ميْدان الأدَب، فإنَّ الاعتِبار ذاته يُتيحُ المجال إلى طابعٍ خياليّ يتغَذّى باسْتمرارٍ من المِثاليّة البشرِيّة. ليْسَ على اعتِبار أنَّ النّص الأسْطوري يكْتَسي أقلَّ شُموليّةً، ولكِن تشْريحَ هذا النّوْع من الخِطابِ يُؤدّي بالقارِئ إلى التَّساؤلِ عنْ شكْلِه، عنْ هَوِيّة العناصِرِ التيّ أتاحَتْ ترْكيبتَه، بَلْ وحتىّ عن الجزْئياتِ الأساسيّة المُتناهِيةِ الدِّقة التيّ تدْخُلُ في بِنْية هذا النّوْع من الخِطاب. وباللُّجوءِ إلى المُقارَبة عن طريقِ الدِّراسةِ المَعْرِفيّة، يَتسنّى للْقارِئ العَوْدَة إلى النموذَجِ الأصْليّ للأسْطورَة. تُتيحُ رِواية (N’Zid) للأديبة آسيا جبّار للقارِئِ التطرُّقَ إلى شكْلٍ منْ أشْكال هذِه المُقاربَة، أيْنَ يَتمكَّن هذا الأَخير مِن العوْدَة إلى النموذَج الأصْلي لأُسْطورة يونس.
الكلمات المفتاحية: – أُسْطورة، – الأدب، – النموذَج الأصْلي، – يونس، – نفْسي، وُجْداني.
- Introduction
De par le pouvoir de son verbe, vu comme charpente de l’art oratoire, il est bien admis que le mythe constitue l’âme de la littérature, il constitue son réservoir inépuisable et le dynamisme par lequel se manifeste la littérarité des textes ; c’est pourquoi, il ne semble pas trop étonnant de remarquer que l’archétypologie mythique, un concept purement littéraire, interpelle à son tour les notions de la mythanalyse et de l’intertextualité ; deux notions qui sont indissociablement au cœur même de ce mythique.
C’est encore à partir du constat que dressaient certains mythologues et spécialistes dans le grand domaine littéraire comme Mircea Eliade, qui confirmait en essayant de nous parler autour de la notion du mythe que ce dernier : « […] raconte une histoire sacrée ; il relate un évènement qui a eu lieu dans le temps primordial, le temps fabuleux des commencements »[1] que nous ambitionnions prendre part par l’intervention dans la présente étude, en mettant l’accent précisément sur le surgissement du mythe comme médiateur des indications psychoaffectives dans le texte Mokeddemien, notamment dans son roman N’Zid.
- La baleine de renaissance
Remontant à des inspirations perses, et équivaut similairement à la collection des fables animalières Kalila et Dimna, l’œuvre Les Mille et Une Nuits est également un recueil de contes et un chef-d’œuvre qui a marqué notoirement d’une manière assez pressante la littérature arabo-musulmane. Nous voyons dès lors que plusieurs étaient les contes qui confectionnaient ce recueil, nous en évoquerons parmi eux à titre illustratif, ceux qui se sont intéressés à relater les aventures maritimes du personnage de Sindbad lors de son voyage en Afrique et en Asie, un récit que nous devons souligner son caractère appréciable à profusion, et ce, par une mise en séquences, remarquablement répartie en sept voyages fantastiques.
De l’Est de l’Afrique jusqu’au grand Sud de l’Asie, la légende du fameux personnage Sindbad retraçait merveilleusement, tout à tour, les innombrables aventures et explorations maritimes d’un courageux matelot en pleines mers. Le premier voyage de Sindbad[2], en effet, commençait quand ce dernier décida, alors qu’il était à peine bien plus grand que son âge, de gagner sa propre vie en s’engageant comme marin ; cela bien sûr après avoir dépensé toute la fortune qu’il avait héritée de son père. Prenant ainsi les mers, et laissant derrière-eux de longues journées de navigation, les matelots l’ayant accompagné ont fini par jeter l’ancre du bateau aux abords d’une belle île étrange, jonchées d’arbres exotiques, jusqu’alors inconnue des grands aventuriers des mers.
Mais singulièrement, l’aventure avait révélé que cette île en question, n’était autre que le dos vouté d’un énorme poisson (une baleine). C’est alors que ce redoutable animal, un peu gêné par la présence exploratrice de tout l’équipage, faisait trembler l’île entière, et les aventuriers qu’elle portait sur son dos ; elle en finit par submerger sous les sombres profondeurs de la mer pour que notre héros, le brave Sindbad, se retrouva d’abord naufragé, puis, débarqué grâce à un bateau passant sur une autre île, cette fois-ci, une véritable île terrestre. Dans la continuité de la série de cette histoire, Sindbad redonna l’élan à un rebondissement passionnant de ses magnifiques aventures, en emportant les lecteurs dans odyssées surprenantes et admirables à la fois.
Cependant, il paraît qu’en vérité, cette histoire de prendre par erreur une baleine inerte pour une île avait été également et manifestement présente dans la pensée occidentale. La légende médiévale de l’irlandais Saint Brendan de Clonfert, surnommé aussi le Navigateur, a été souvent « […] interprétée comme un récit symbolique se rapportant à la liturgie pascale »[3]. Il s’agit, en effet, de l’histoire d’un moine qui avait pris la mer atlantique, aussi en compagnie de ses frères, et ce pendant sept ans rien qu’à la recherche du fameux Paradis d’Éden. Un jour alors, tandis qu’ils s’arrêtaient sur une île nue de plants pour se rassasier, ils avaient allumé du feu ; aussitôt, le sol commença à bouger sous leurs pieds en les séparant de leur navire. Ils ont saisi vers la fin que ce qu’ils avaient considéré comme une île, ne représentait pareillement qu’une grande baleine, donnant son immense dos aux rayonnements du soleil afin de s’en rassasier, elle aussi, de chaleurs, avant de reprendre les lointaines profondeurs de la mer glaciale.
Cela va sans dire que cet ajustement et ce croisement, conduisent à la confirmation de l’idée selon laquelle, l’universalité du mythe se voit comme un constat notablement incontestable ; un constat réaffirmant, de ce fait, une référence au même archétype de la morale des hommes, voire même de leurs affections et sentiments vécus dans le quotidien, n’est-ce donc pas, nous semble-t-il, une façon illustre de ce collectif qui nous réunit en tant qu’espèce humaine, sans vouloir aborder les détails de ce collectif que nous partageons sur plusieurs plans.
Parallèlement à cette idée, et sur le plan théologique, nous pouvons bien considérer l’exemple du pélican, qui était le plus souvent tributaire de la symbolique de Jésus ; sans grande étrangeté, cet exemple se prête à forte transposition au Bouraq du prophète Mohamed (qsssl), et sans doute évidemment, la symbolique de la baleine, demeure quant à elle bien étroitement liée à l’histoire du prophète Jonas, comme le stipule d’ailleurs Georges Romey dans le Dictionnaire de la symbolique :
« Pour avoir dérogé au sens de la vie – ce que le mythe exprime par la rébellion vis-à-vis des lois divines-, Jonas est avalé par le Léviathan. Dans l’obscurité intérieure, il prend conscience de sa faute, se repent et, le troisième jour, accomplit une nouvelle naissance. Trois, le symbole de la résurrection dans l’Esprit ! »[4].
Néanmoins, nous tenons à souligner que parmi l’espèce des cétacés, la baleine de Jonas, animal spécifiquement se retrouvant doublement figurée : Nous savons bien qu’elle représente une créature maléfique, parce que symbolisant la confrontation avec la mort qui se présente, à de fortes chances, comme une destinée fatale (il s’agit de l’intérieur de la baleine), mais d’une manière un peu réversible, cette créature demeure, tout autant que cela nous semble, bénéfique par sa rétro-symbolique de permettre le retour à la vie (sortir du ventre de la baleine).
En ce sens précis, nous continuons de noter que maintes lectures bibliques ont l’apanage de se croiser, parfaitement peut-être, avec leurs homologues islamiques ; d’où nous lisons que le sort du prophète Jonas paraît en corrélation versifiée : Réprimandé, en effet, d’avoir quitté son peuple avant d’obtenir l’accord de son Seigneur, Jonas se jeta à l’eau et s’adonne aux furieuses vagues ensuite :
« Dieu inspira à la baleine de l’avaler et de le cacher dans son ventre, mais à condition de ne point lui manger la chair, ni de lui briser les os, car il n’était tout compte fait, qu’un noble prophète, qui avait pensé et s’était trompé […] Jonas se blottit dans le ventre de la baleine, et la baleine fendait les vagues. Il s’enfonçait dans les profondeurs, passait de ténèbres en ténèbres et se trouvait dans une obscurité persistante »[5].
- Le mythe autrement : lecture d’une culture
Les traits de culture relatifs à l’histoire du prophète Jonas nous permettent de saisir des similitudes intéressantes. Dans la culture arabo-musulmane précisément, la baleine est connue sous le nom de Nûn ((ن, et la nouvelle naissance figurée par la sortie de Jonas du ventre de l’animal est spirituellement liée à la calligraphie de la lettre arabe Nûn ((ن ; nous devons cette étonnante démonstration interprétative à Jean Chevalier et à Alain Gheerbrant qui confirmaient manifestement la présence de cette caractéristique culturelle en disant qu’ :
« En arabe, nûn, signifie poisson, et en particulier la baleine (selon la zoologie de l’époque) EL-Hût. C’est pourquoi le prophète Jonas, Seyidna Yûnûs, est appelé Dhûn-nûn. Dans la Kabbale, l’idée de la nouvelle naissance, au sens spirituel, s’attache à cette lecture nûn. La forme de la lettre en arabe (à savoir la partie inférieure d’une circonférence, un arc surmonté d’un point qui en indique le centre) symbolise l’arche de Noé flottant sur les eaux, et le point central suggère René Guénon, le germe de l’immortalité, le noyau indestructible qui échappe à toutes les dissolutions extérieures »[6].
Dans le roman N’Zid de Malika Mokeddem, le lecteur comprendra certainement l’analogie frappante dont il est question, en ce qui concerne tous les propos que nous avons jusqu’ici avancés du mythe de Jonas. Les traces du mythe de Jonas jaillissent dans ce roman donc à travers une réactualisation qui s’opère avec quelques mutations des faits. Les péripéties du roman nous rappellent que Nora Carson, personnage principal, se découvre le talon de dessinatrice, elle se mettait alors à peindre des animaux marins, essayant par ce fait de se laisser jouir d’une certaine aisance, de vaincre ses angoisses, de ses songes et de sa nostalgie, etc. enfin, de tous ces sentiments magnifiés par les souvenirs qui la condamnent depuis le commencement de son voyage, elle est souvent :
« Épuisée par ses angoisses et sa nostalgie, l’héroïne tente de s’enfuir de la réalité qui la tourmente, vers un monde libre dans lequel se trouve liberté et bonheur : “Nora n’a pas de terre. Elle n’en souffre pas. Bien au contraire. L’attachement à une patrie ne symbolise pour elle qu’un état de souffrance : celui de son père, celui de Zana, celui qui l’a privée d’une mère. »[7].
En poursuivant la lecture du roman, nous finirons par déduire que c’est la rencontre de la baleine qui soulageaient les maux de Nora ; une rencontre qui va lui offrir le plaisir de de trouver au moins un être de consolation, de réconfort et d’apaisement ; un être avec qui, nous pouvons même exprimer nos malheurs, nos désillusions et nos déceptions :
« À deux cents mètres du bateau, une baleine sort la tête, souffle, replonge […] Après quelques respirations, la baleine s’enfonce définitivement en laissant Nora en proie à une curieuse nostalgie. Un sentiment archaïque qu’elle renonce à démêler. Elle repense aux baleines croquées autour de son père, sort toutes les planches, s’arrête sur celle des barques aux cadavres. »[8].
Bien que la baleine n’ait avalé Nora Carson comme l’avait déjà fait Léviathan ou El-Hût avec Jonas, nous assistons ici à une image poétique anthropomorphique dans laquelle l’animal invite l’héroïne à l’acte d’avalement, et ce, par pitié, tout en espérant redonner à cette femme égarée, désespérée et psychologiquement détruite l’aide consentie à travers une nouvelle naissance, disons une renaissance qui lui permettra, tant sur le plan psychique qu’affectif, de se débarrasser de ses malheurs :
« Son amie la baleine lui répète encore : Hé, la minuscule, la presque invisible, tu me fatigues avec des excentricités et des excès que moi, l’énormité, je n’oserai jamais ! Arrête de faire le plastique flottant. La mer déteste ça. Elle risque de se fâcher et d’aller te vomir, toute mazoutée, à la gueule de la terre. Viens donc dans ma bouche. Je vais te projeter si haut dans les airs que tu en verras mille arcs-en-ciel. Ça te déchargera peut-être les démangeaisons… »[9].
Si nous revenons à Georges Romey, nous verrons que cette question de la symbolique des cétacés, précisément chez baleine, revêt un caractère psychologiquement lié à l’inconscient de l’individu. De par ce caractère donc, Romey affirme qu’il y a lieu d’évoquer une phase purement psychique, pendant laquelle, le sujet craint le plus souvent l’affrontement de ses afflictions ; Romey avance ainsi que :
« L’imaginaire qui inspire la vision du cétacé est en recherche d’un rapport satisfaisant entre l’anima et l’animus. Le praticien qui reçoit l’image de la baleine se souviendra que le symbole peut exprimer la peur des contenus de l’inconscient »[10].
Cela peut paraître un peu étrange, mais quand Gaston Bachelard a évoqué le complexe de Jonas, il avait distinctement insisté sur la séparation que nous devons opérer entre le fait avalement et dévorement, car « […] la cavité qui absorbe peut-être accueillante et même régénératrice. Ventre digestif et ventre maternel étant confondus, Jonas peut renaitre. Il est une image de résurrection »[11]. Il est encore si important de prendre en considération un autre aspect de la psychologie analytique qu’expose Romey Georges, celui de l’identité sexuelle :
« Si l’anima constituait la dominante de la psychologie du père et l’animus l’élément fort de la psyché maternelle, la problématique s’est probablement organisée autour de l’identité sexuelle, jusqu’à déterminer parfois la tendance à l’invasion ou à l’impuissance »[12].
Cela nous conduit à dire que l’animus, reconnu comme archétype provenant de l’inconscient collectif et représentatif de la part masculine de la femme (symétriquement l’anima chez l’homme), se manifeste inconsciemment tout au long du parcours narratif de Malika Mokeddem, notamment sur le parent du sexe opposé, d’où nous lisons :
« Nora se souvient sans cesse de l’amour de son père : Elle repense aux baleines croquées autour de son père, sort toutes les planches, s’arrête sur celle des barques aux cadavres : Je vois papa dans le hangar. Je vois ses cheveux en bataille. Je vois ses mains dans la résine. Comme toujours. II raconte comme toujours. »[13].
Il faut remarquer que bien que la tentative de fuite vers l’inconnu ne soit qu’un espoir réfutant une réalité qui reste à confronter, Nora s’attachait copieusement à son passé lointain. Ainsi, Après avoir cru être délaissée par sa mère, l’héroïne contactait Zana qui va lui révéler la vérité attestant que Nora Carson n’est en vérité que la fille de Samuel, un tailleur de pierres passionné par la construction des bateaux, et d’une mère décédée appelée Aïcha qui était frappée de mutisme pendant trente-cinq ans. C’est cette vérité qui va remettre en cause les jugements que portait l’héroïne à l’encontre de sa mère ; elle éprouvait du coup le besoin et la sensation intenses de la revoir.
Toutefois, l’animus qui se présentait comme un archétype du côté du père ne manque pas, lui pareillement, de se manifester, et d’une manière tout à fait inconsciente, tout au long de l’œuvre de N’Zid, nous pouvons en citer à titre illustratif les pages 54, 55, 59, 66, 102, 121, 122, 192, etc. du roman.
A titre illustratif aussi, si nous établissons des rapports entre ces déterminations psychologiques et N’Zid, nous pouvions, sans grande peine peut-être, constater que dans ses romans, Malika Mokeddem choisit des personnages en paire ; autrement dit, la femme ombre de l’auteure et le sexe masculin (Mahmoud / Yasmine ; Sassi / Nour ; Bouhaloufa /Saâdia). Sachant bien sûr que Malika a souvent éprouvé explicitement son aversion enfantine aux hommes, un penchant que nous croyons volontairement dissimulé, et qui s’exprime par le besoin à l’autre sexe ; et c’est ainsi que Malika Mokeddem en faisait du récit de N’Zid, un récit qui se nourrissait continuellement d’un imaginaire revenant de son passé lointain.
« Aussi ces regards affamés nous (es filles) traquaient-ils, s’emparaient-ils de nous pour ne plus nous lâcher. Je les sentais grouiller sur mon corps comme une vermine. Ils me souillaient, me donnaient la nausée soulevaient ma répulsion […] la métamorphose du regard masculin, je la découvrirai en tant qu’étudiante en médecine, puis en médecin […] C’est cette conversion qui allait changer mon regard. Ce regard méprisant et arrogant que j’opposais à leurs agressions »[14].
- Conclusion
Pour conclure, nous avons pu voir au cours de cette brève étude combien le mythique, tout en se jouissant de cette puissante faculté d’être non seulement transposable à travers des récits littéraires, mais aussi représentatif d’une archi-typée remarquablement apparente, combien ce mythique, ayant des connexes épistémologiques, culturelles et idéologiques, semble parvenu à tracer les bords d’une trame analytique aussi bien diversifiée qu’abondante.
La baleine qui, dans les récits mythiques les plus ancrés, et dans les histoires relevant du fantastique, avait été sujette de cette archi-typée ; mais de par la symbolique ordinaire que traduisait cet animal dans les aventures de Sindbad, ou même autres évoquées plus haut, il convient de dire que dans N’Zid de Malika Mokeddem, cette symbolique revêtait une autre forme, une forme relativement calquée sur des mœurs interpellant le fictif, l’affectif, le psychique et le sociologique, une forme enfin que nous pouvons qualifier d’empreintes psychoaffectives.
Bibliographie
– Chevalier, J. et Gheerbrant, A. (1973). Dictionnaire des symboles. Paris : Seghers.
– Galland, M. (1972). Mille et une nuit Contes arabes. Paris : Garnier.
– Issa, N. (1994). Les histoires du Coran. Liban : Dar el Fikr.
– Labter, L. (2007). Malika Mokeddem, à part, entière. pp. 55-56. Alger : Sedia.
– Mercia, E. In. Brunel, P. (1988). Dictionnaire des mythes littéraires. Paris : Éditions du Rocher.
– Mokeddem, M. (2001). N’Zid. Paris : Seuil.
– Romey, G. (1995). Dictionnaire de la symbolique, Le vocabulaire fondamental des rêves. Paris : Albin Michel.
– Wikimédia par moulin, moulin://encyclopedia/fr/Saint_Brendan.
[1] Mercia, E. In. Brunel, P. (1988). Dictionnaire des mythes littéraires. p. 8. Paris : Éditions du Rocher.
[2] Galland, M. (1972). Mille et une nuit Contes arabes. p. 175. Paris : Garnier.
[3] Wikimédia par moulin, moulin://encyclopedia/fr/Saint_Brendan Consulté le 26.02.2016 à 23h49.
[4] Romey, G. (1995). Dictionnaire de la symbolique, Le vocabulaire fondamental des rêves. p. 342. Paris : Albin Michel.
[5] Issa, N. (1994). Les histoires du Coran, p. 226. Liban : Dar el Fikr.
[6] Chevalier, J. & Gheerbrant, A. (1973). Dictionnaire des symboles. p. 168. Paris : Seghers.
[7] Mokeddem, M. (2001). N’Zid, p. 173. Paris : Seuil.
[8] Ibid. p. 147.
[9] Ibid. pp. 180-181.
[10] Romey, G. op.cit. p. 345.
[11] Brunel, P. op.cit. 1080.
[12] Romey, G. op.cit. p. 345.
[13] Mokeddem, M. op.cit. p. 147.
[14] Labter, L. (2007). Malika Mokeddem, à part, entière. pp. 55-56. Alger : Sedia.