Effets néfastes du confinement lié à l’épidémie de COVID-19 sur la santé mentale
الآثار السلبية للحجر الصحي المرتبط بجائحة كوفيد-19 علي الصحة النفسية
Dr. Hacène SEKHSOUKH/Université de Larbi BEN M’HIDI-Oum-Bouaghi-Algérie
أ.د. حسان سخسوخ/جامعة العربي بن مهيدي-أم البواقي، الجزائر
ورقة منشورة في كتاب أعمال المؤتمر الدولي المحكم حول الحجر الصحي الصفحة 115.
ملخص:لقد سبق أن تم تناول الآثار السيكولوجية للعزل في أدبيات البحث العلمي (البعثات القطبية، ملاحة الغواصات، السجون وغيرها)، ومع ذلك فإن مستوى الحجر الصحي الذي رافق جائحة كوفيد-19 يعتبر غير مسبوق، وهو ما يحتم إعادة قراءة للدراسات العلمية المنشورة، وأيضا محاولة استباق المشكلات السيكولوجية التي يمكن أن تحدث أثناء أو بعد الحجر الصحي، لقد ارتأى الباحث أن يذهب إلى ما أبعد من أدبيات كوفيد-19 لفحص وتحليل النتائج على الأقل الجلية للحجر الصحي: الملل والضجر، العزلة الاجتماعية، الضغط النفسي، الأرق، الحصر، ضغط ما بعد الصدمة، الاكتئاب، الميول الانتحارية والعنف المنزلي، إضافة إلى العوامل وما بينها من تفاعلات والتي يمكن أن تسبب في هذه الاضطرابات والتي بدورها تحتاج إلى دراسة وتحليل، من قبيل: ما هي عوامل ضغط ما بعد الصدمة ضمن إطار الحجر الصحي؟
كما تجدر الإشارة إلى أهمية الانتباه إلى آثار أخرى أكثر تعقيد مثل اضطراب السلوكيات الغذائية والهلاوس والهذيان وغيرها من الأعراض الذهنية، حيث أن العديد من الدراسات بينت وجود علاقة ارتباطية بين العزلة الاجتماعية والهلاوس، فمن منطلق التنوع الكبير للأثار النفس-مرضية للحجر الصحي، سيحاول الباحث في هذه الورقة البحثية تسليط الضوء على عدد من الأعراض المرضية بالتعريف والتحليل من أجل تكفل نفسي جيد، مع الإشارة إلى عدد من طرق التشخيص والعلاج.
الكلمات المفتاحية: الآثار السلبية، الحجر الصحي، كوفيد-19، الصحة النفسية.
Résumé :
Les effets psychologiques de l’isolement ont déjà été décrits dans la littérature (expéditions polaires, sous-marins, prison). Néanmoins, l’échelle du confinement mis en œuvre à l’occasion de la pandémie à COVID-19 est inédite. Il nous faut non seulement relire les études publiées, mais aussi anticiper les problèmes psychologiques qui pourraient survenir pendant ou à distance du confinement. Nous avons fait le choix d’aller au-delà de la littérature COVID-19 pour examiner les implications des conséquences connues du confinement : l’ennui, l’isolement social, le stress, le manque de sommeil. L’anxiété, le trouble de stress post-traumatique, la dépression et les conduites suicidaires, les violences domestiques sont des effets décrits du confinement, mais les mécanismes d’émergence de ces troubles et leurs interrelations restent à étudier. Par exemple, quels sont les mécanismes d’émergence du trouble de stress post-traumatique dans le cadre du confinement ? Nous rappelons aussi les points de vigilance à garder sur des conséquences telles que les troubles des conduites alimentaires, les hallucinations, curieusement ignorées dans la littérature sur le confinement, alors qu’une vaste littérature fait le lien entre isolement social et hallucinations. Du fait de conséquences psychopathologiques larges, il nous faut partir à la recherche des différents symptômes pour permettre leur prise en charge.
Mots clés : Effets néfastes, Confinement, COVID-19, Santé mentale.
Introduction :
La pandémie COVID-19 est une crise sanitaire mondiale et représente actuellement le plus grand défi pour les systèmes de santé dans beaucoup de pays dans le monde. L’impact de cette crise est sans précédent sur la vie humaine où à ce jour des milliers de personnes sont hospitalisées pour des affections graves liées à l’infection au Covid 19 ou bien ont perdu la vie suite à celle-ci. Par ailleurs des millions de personnes se trouvent actuellement en état de confinement total ou partiel. En mettant sous pression chacun des pays qu’elle touche, la pandémie a le potentiel de créer des crises sociales, économiques et politiques dévastatrices. Le temps de crise provoqué par la pandémie dans le monde et les évènements contraignants que cela peut impliquer chez les personnes et les groupes sont source de stress et parfois source de troubles psychologiques. Il est normal donc de ressentir du stress et de l’anxiété. Il est également courant de voir des gens faire preuve d’une grande résilience en temps de crise.
Des études réalisées en Chine montrent que la pandémie et les mesures sanitaires pour la contenir, comme la mise en quarantaine exercent une pression sur la santé mentale.
Une fouille lit COVID-19 en avril a retrouvé 74 articles sur la santé mentale dont 27 portants sur les effets du confinement (en Chine principalement), soit moins de 1 % des études de ces deux bases de données. Une étude auprès de plus de 52 000 personnes ayant utilisé une échelle mesurant un large panel de symptômes psychologiques (anxiété, dépression, compulsion, etc.) a montré que 35 % des participants présentaient des symptômes légers à modérés, et 5 % des symptômes nécessitant un recours aux soins.
Le confinement est pourvoyeur d’ennui et d’isolement social. Ses conséquences sur la santé mentale sont potentiellement nombreuses : troubles du sommeil, anxiété, Trouble de stress post-traumatique, dépression, suicide, ainsi que les violences conjugales et sur les enfants. Alors la question principale à laquelle cet article vise à répondre est :
Quels sont les effets néfastes du confinement lié à l’épidémie de COVID-19 sur la santé mentale ?
Effets néfastes du confinement :
Isolement :
La situation de confinement, imposant pour certaines personnes une réduction de leur activité professionnelle et une limitation de la vie personnelle autour de routines du quotidien (souvent domestiques) peut générer un sentiment d’isolement social et d’ennui du fait d’une réduction des défis personnels et de la mise en œuvre de ses compétences pour les dépasser.
Symptômes psychotiques :
Certaines études se sont intéressées aux effets du confinement en petits groupes (allant de deux à six personnes lors d’expéditions polaires, sous-marines ou insulaires) et rapportent une augmentation de la paranoïa et des expériences de type hallucinatoire (flash lumineux, impression de mouvements), entre autres symptômes psychologiques.
Troubles du sommeil :
Le confinement lié au virus COVID-19, avec sa modification radicale de nos activités quotidiennes et des routines de vie, peut entraîner des perturbations importantes de nos rythmes biologiques et de notre sommeil.[1]
Troubles anxieux :
L’anxiété est une sensation de tension intérieure de danger imminent. Elle peut être paralysante ou, au contraire, susciter de l’agitation (avec incapacité de rester en place). Elle peut se cristalliser sur une situation particulière ou un objet spécifique : peur nouvelle d’un contexte social ou d’une catastrophe avec incapacité à l’affronter, et en particulier préoccupations excessives concernant son état de santé, etc. L’anxiété devient pathologique lorsqu’elle perturbe de manière non négligeable la vie du sujet.[2]
Trouble de stress post-traumatique :
Au cours des épidémies majeures précédentes, plusieurs auteurs sont observés, à distance du confinement, l’émergence de symptômes de stress post-traumatique. Au cours de l’épidémie de H1N1, une étude a rapporté une prévalence de 28 % de trouble de stress post-traumatique chez des sujets confinés.
Dépression et suicide :
En Chine, dans les 2 mois suivant le début de la pandémie du COVID-19, une étude a retrouvé un taux de 20,1 % de dépression chez 7236 volontaires. Quant au risque suicidaire, tous les facteurs de risque de dépression sont aussi des facteurs de risque de suicide.
Violences conjugales :
Dans toutes les situations de crise, qu’il s’agisse de guerres, de catastrophes naturelles ou de graves épidémies, quel que soit le pays concerné, les violences intrafamiliales augmentent. Au décours de l’ouragan Katrina, survenu en 2009 aux États-Unis, la prévalence des violences conjugales avait été multipliée.
Violences à l’égard des enfants :
En ce qui concerne les violences à l’égard des enfants, les familles à faibles revenus sont les plus à risque d’exercer des violences sur les enfants. Les contraintes supplémentaires que subissent les familles du fait de la crise du COVID-19 comme la perte d’emploi ou la chute des revenus, l’isolement social, le confinement excessif dans des locaux souvent exigus, la peur engendrée par la situation de pandémie et les préoccupations liées à la santé, accentuent le risque de violence à la maison.
Recommandations générales :
Il est devenu certain que le confinement actuel pourrait induire une majoration des troubles dans l’ensemble des dimensions psychopathologiques, pour les populations vulnérables ou présentant des troubles psychiques antérieurs, mais aussi pour la population générale. En premier lieu, l’accès aux informations provenant de professionnels de santé mentale doit être facilité, par exemple par la publication de recommandations, mais aussi par l’utilisation des réseaux sociaux et des médias (internet, journaux, télévision).
En effet, donner l’accès à des informations fiables en matière de santé mentale en temps de surconsommation d’informations de sources diverses est un enjeu primordial. Comme le confinement touche toute la population, les recommandations encouragent chacun à veiller à son propre équilibre psychique, avec quelques conseils d’hygiène de vie : maintien d’un rythme des repas, de sommeil, privilégier des activités plaisantes et stimulantes ou des stratégies d’apaisement actives (méditation, relaxation), éviter les abus, favoriser les contacts sociaux par téléphone ou vidéo. La télémédecine doit permettre de pallier à la cruauté de la douleur sociale. Les médecins et soignants en santé mentale peuvent travailler à ce maintien d’un lien social (le contact téléphonique ou en télémédecine, proactif le plus souvent. Le confinement à un niveau mondial dans le contexte de la pandémie à COVID-19 oblige le système de soins en santé mentale à de nouveaux modes de fonctionnement pour toucher la population générale coupée de l’accès habituel aux soins. Ces capacités d’adaptation devront se poursuivre sur le long terme car la sortie du confinement amènera de nouveaux enjeux avec la mise à jour de troubles restés éloignés des soins ou l’apparition de troubles de « l’après » (stress post-traumatique, phobies sociales, reprise brutale de consommations de toxiques…)1
Plus de recommandations ;
-Utilisez la communication comme un outil ; Une communication claire, compréhensible et pratique peut réduire les réactions psychologiques indésirables.
-Encouragez la communication avec les proches ; Connaître l’état de santé psychique de ses proches peut avoir un impact puissant sur l’équilibre émotionnel et peut améliorer le respect des consignes de quarantaine.
-Préparez-vous à la quarantaine ; Les familles et les institutions en quarantaine auront besoin de nourriture, de produits ménagers et de médicaments adéquats.
-Réduisez l’ennui et l’isolement ; La planification d’activités pendant la quarantaine peut aider à réduire l’ennui et diminuer les ruminations autour des symptômes physiques et du sentiment d’isolement.
-Prenez soin de vous ; Les professionnels de santé sont également vulnérables aux effets psychologiques de la quarantaine, et cela peut être aggravé par le fait de prendre soin de patients malades et en détresse. Assurez-vous que vos propres besoins primaires sont satisfaits, notamment manger, boire et dormir ; accordez-vous des pauses à des intervalles prédéterminés ; maintenez la communication avec des collègues et des proches ; et assurez-vous que vos proches sont est en sécurité et sont préparés pour une éventuelle mise en quarantaine.
-Maintenez la quarantaine aussi courte que possible ; Lorsque vous informez les patients de la durée de la mise en quarantaine, limitez la durée à ce qui est scientifiquement raisonnable et veillez à ne pas adopter une approche trop prudente.1
Les éléments suivants peuvent aussi aider à soutenir les patients pendant l’épidémie COVID-19 :
-Rester informé ; Obtenez les dernières informations sur l’épidémie auprès de ressources de santé publique crédibles.
-Corriger la désinformation ; corrigez les idées fausses et indiquez des ressources de santé publique fiables.
-Limiter l’exposition aux médias ; Encouragez les patients à limiter l’exposition aux médias.
-Éduquer ; De part leur fonction, les psychiatres peuvent influencer les comportements individuels en éduquant les patients, en collaborant avec les soins primaires et d’urgence et en conseillant les décideurs.
-Informer sur les réactions liées au stress ; La détresse est fréquente dans le contexte de peur et d’incertitude provoquées par les épidémies :
-Discuter des stratégies visant à réduire le stress, notamment :
-Soyez prêt, prendre des mesures préventives quotidiennes, ne pas manquer de sommeil, parler à ses proches de ses inquiétudes et de ses préoccupations, pratiquer des exercices apaisants, faire appel à des spécialistes.1
Le confinement – ou l’isolement pendant une durée précise imposé à des personnes – est un outil de santé publique important utilisé pour empêcher les personnes infectées ou qui risquent de l’être de contaminer d’autres personnes. Les personnes mises en confinement sont confinées à leur résidence, et ont peu ou pas de contact direct avec les autres. Sans surprise, presque tout le monde trouve cela pénible, mais à des degrés divers. Pendant le confinement, il est important de maintenir des liens avec le monde extérieur. Cela peut se faire par téléphone, via l’Internet et les médias sociaux. Même si cela n’est pas aussi agréable que de voir les gens en personne, cela permet de maintenir un contact significatif avec eux.
Une fois leur isolement terminé, les personnes qui étaient en confinement pourraient éprouver différentes émotions, notamment :
-Un mélange d’émotions, en particulier du soulagement.
-Peur et inquiétude à propos de sa santé et de la santé de ses proches.
-Stress découlant d’avoir à surveiller l’apparition des signes avant-coureurs et des symptômes de COVID-19 ou d’être surveillé par d’autres pour les détecter.
-Tristesse, colère ou frustration, si les amis ou les proches ont peur, à tort, d’être contaminés par vous, même s’il a été prouvé que vous n’êtes pas contagieux.
– Culpabilité du fait de ne pas pouvoir effectuer son travail ou remplir ses obligations parentales pendant le confinement.
-Autres changements émotionnels ou mentaux.
Les amis et les proches des personnes en confinement doivent se montrer rassurants et avoir une écoute compatissante même si les contacts avec la personne isolée sont considérablement réduits.
Communiquez le plus souvent possible avec vos proches en confinement; cela réduira leur sentiment d’isolement. Dites aux personnes en qui vous avez confiance comment vous vous sentez par rapport à la situation. La plupart des gens seront capables de supporter une quarantaine sans trop de difficulté; cependant, chez certains, le confinement ou la fin de le confinement sera beaucoup plus difficile psychologiquement.
Si c’est le cas, consultez un professionnel de la santé réglementé ayant une expertise en santé mentale, qui pourra évaluer la situation et fournir les soins nécessaires.1
L’intervention de psychologues et de psychiatres auprès des victimes de catastrophes, d’accidents, d’agressions ou d’incidents. Lors des catastrophes, les équipes des cellules d’urgences médico-psychologiques accompagnent les médecins urgentistes pour porter secours aux «blessés psychiques», immédiatement, sur le terrain. Cette intervention psychologique peut être effectuée, soit immédiatement, dans l’heure qui suit l’événement, soit en période post-immédiate, dans les jours qui succèdent. Elle peut s’appliquer à des individus pris isolément ou à des groupes de rescapés ou d’impliqués traités ensemble. Elle peut consister en soins psychiques dispensés à des victimes qui souffrent et qui présentent des symptômes manifestes, ou en soutien psychosocial à des victimes qui sont seulement dans le désarroi, ou encore en intervention de prévention pour éviter que la victime, laissée à sa méditation solitaire, ne laisse mûrir en son psychisme l’installation torpide d’une névrose traumatique.1
Dans la littérature, deux groupes sont souvent distingués du grand public : les enfants et les soignants qui méritent une attention particulière.
Concernant les enfants, ils sont particulièrement susceptibles d’être impactés par :
– l’inquiétude des parents (plus généralement des adultes proches), qui peuvent dès lors apparaître moins protecteurs (comme dans le trauma).
– la perte des routines quotidiennes (fermeture des écoles, absence de sorties). Quant aux soignants, plusieurs publications soulignent l’existence des facteurs de stress spécifiques:
– surcharge de travail (moins de temps de d’énergie pour s’occuper de soi).
– accroissement de procédures à respecter (limitation de l’autonomie et de la spontanéité).
– crainte accrue de contaminer ses proches (vigilance et anxiété accrue ; tensions avec les proches).
– risque de stigmatisation familiale et sociale du fait des risques encourus.
Concernant les enfants, comme lors des événements traumatisants, il est important de pouvoir donner quelques conseils aux parents.
Parmi les nombreuses recommandations publiées, il est possible d’en retenir quelques unes:
– maintenir une routine quotidienne, alterner les activités ;
– transformer l’application des mesures barrières en moments ludiques et partagés (cf chansons pour se laver les mains sur internet) ;
– être à la disposition de l’enfant pour parler avec lui du virus et du confinement mais ne pas le forcer à le faire ;
– pour avoir une idée des représentations de l’enfant, il peut être utile de commencer par demander à l’enfant ce qu’il a compris avant de répondre à ses questions ;
– s’appuyer sur les informations disponibles sur internet destinées aux différentes tranches d’âge (par ex « Le petit Quotidien (6-10 ans) et « Mon Quotidien » (10-13 ans)) ;
En revanche les effets de l’épidémie sur les soignants peuvent être modulés en fonction de leur position : en première ligne ou non.
Concernant les dispositifs de prise en charge :
– la crainte de contaminer et d’être contaminé incite à privilégier des prises en charge à distance qui protègent le patient et le soignant ; le téléphone qui est l’outil le plus simple.
– l’impact de l’isolement incitent à offrir aux confinés la possibilité d’un lien social et thérapeutique.
– les effets cumulés de la contamination et du confinement justifient la mise en place d’une procédure particulière par les patients symptomatiques.
– la durabilité des effets du confinement incite à prévoir un maintien des dispositifs de soutien psychologique au-delà de la période de confinement.
Concernant la prise en charge :
– les effets délétères d’informations approximatives conduisent à insister sur la nécessité de fournir aux soignants des informations précises, claires et succinctes sur le virus (modes de contamination, symptômes) et les dispositifs existants, afin qu’ils puissent les transmettre et corriger les éventuelles erreurs ; il est aussi important de ne pas s’avancer en cas d’incertitude, par exemple sur la durée du confinement afin de ne pas accentuer l’impact négatif d’une éventuelle prolongation.
– les effets de l’isolement social peuvent conduire à inciter l’appelant à maintenir des liens avec ses proches et prendre de leurs nouvelles.
– la trop grande exposition aux medias pouvant être anxiogène, il est conseillé de la limiter.
– compte-compte des effets désorganisateurs du confinement, il peut être recommandé de maintenir des routines plus organisées et de penser à des projets pour l’après confinement.1
Conclusion :
Les maladies infectieuses, comme tous les facteurs de malaise psychique de la vie courante, mettent à l’épreuve notre capacité d’adaptation. Que nous en entendions parler à la télévision ou qu’elle nous touche personnellement, l’éclosion d’une maladie infectieuse peut engendrer inquiétude, anxiété et peur, en nous faisant craindre pour notre sécurité et pour celle de notre famille, nos amis, nos collègues et notre collectivité.
Les événements stressants peuvent également faire remonter psychanalytiquement parlant des souvenirs d’événements traumatisants antérieurs, ce qui aggrave la détresse que nous ressentons.
Le nouveau coronavirus COVID-19 est une maladie infectieuse qui représente actuellement un risque important pour la santé publique et qui nous interpelle tous. Il est important de se rappeler qu’il est normal d’être affecté émotionnellement par des événements comme l’apparition de maladies à grande échelle, et que nous pouvons faire certaines choses pour nous aider à nous adapter à ce genre de fléau, et en particulier aux situations relatives à cette pandémie. Et c’est à partir de ce moment là la prise de conscience l’acquisition de l’information ; ainsi que l’intervention spécialisée médicale ou psychologique par toute sorte de manières (Télévision, Téléphone, Réseaux sociaux, etc.) devient excessivement vitale.
Références et sources :
1-CASTRO Dana, Les Interventions psychologiques dans les organisations, DUNOD, Paris, 2004, P142-143.
2-DELOCHE-GAUDEZ Florence, les effets psychologiques de l’épidémie du COVID-19 et du confinement Constats et recommandations pour une prise en charge médico-psychologique, Revue de la littérature, 2020, https://www.epierrejanet-univ-lorraine.fr.pdf consulté le 04.06.2020
3-JAMET L, Effets psychologiques de la quarantaine pendant l’épidémie de coronavirus, Traduction de la fiche du CSTS (Center for the Study of Traumatic Stress), 2020, https://www.encephale.com.pdf consulté le 05.06.2020
4- GUILLAUME S, Courtet Ph, Olié E, Un guide pour les psychiatres, psychologues et soignants de santé mentale, Traduction de la fiche du CSTS (Center for the Study of Traumatic Stress), 2020, https://www.whqubdoc.who.pdf consulté le 04.06.2020
5-MENGIN Amaury et autres, Conséquences psychopathologiques du confinement, 2020, Revue L’Encéphale, Paris http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd.pdf consulté le 05.06.2020
6- PALAZZOLO Jérôme, Dépression et anxiété Mieux comprendre pour mieux prendre en charge, Editions MASSON, Paris, 2007, P61.
7-Société Canadienne de Psychologie, L’impact psychologique de la pandémie de coronavirus (COVID-19), 2020, https://www.cpa.ca.pdf consulté le 04.06.2020
[1] MENGIN Amaury et autres, Conséquences psychopathologiques du confinement, 2020, Revue L’Encéphale, Paris http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd.pdf consulté le 05.06.2020
[2] PALAZZOLO Jérôme, Dépression et anxiété Mieux comprendre pour mieux prendre en charge, Editions MASSON, Paris, 2007, P61.
1 MENGIN Amaury et autres, Conséquences psychopathologiques du confinement, 2020, Revue L’Encéphale, Paris http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd.pdf consulté le 05.06.2020
1 JAMET L, Effets psychologiques de la quarantaine pendant l’épidémie de coronavirus, Traduction de la fiche du CSTS (Center for the Study of Traumatic Stress), 2020, https://www.encephale.com.pdf consulté le 05.06.2020
1 GUILLAUME S, Courtet Ph, Olié E, Un guide pour les psychiatres, psychologues et soignants de santé mentale, Traduction de la fiche du CSTS (Center for the Study of Traumatic Stress), https://www.whqubdoc.who.pdf consulté le 04.06.2020
1 PALAZZOLO Jérôme, Dépression et anxiété Mieux comprendre pour mieux prendre en charge, Editions MASSON, Paris, 2007, P61.
1 CASTRO Dana, Les Interventions psychologiques dans les organisations, DUNOD, Paris, 2004, P142-143.
1 Société Canadienne de Psychologie, L’impact psychologique de la pandémie de coronavirus (COVID-19), 2020, https://www.cpa.ca.pdf consulté le 04.06.2020